On a rencontré, Martin Lesage le directeur de Citiz Alpes-Loire, plateforme d’autopartage présente sur nos territoires.
La petite histoire
Dans les années 2000, deux économistes de Grenoble réfléchissent au projet de l’auto partage après benchmark dans des pays voisins : un système de véhicule partager pour mutualiser leur usage.
Citiz voit le jour en 2005, sous la forme d’une association avec 5 premières voitures.
2007 : Le projet grandit, Martin Lesage lance le projet à Chambéry, tout d’abord pour les professionnels.
2009 : union des forces
2010 : création d’une coopérative d’intérêt collectif, avec les premiers utilisateurs de Savoie et de l’Isère avec 65 000€ de capitaux propres.
Au fur et à mesure Citiz a grandit, et a convaincu de plus en plus de villes et de plus en plus de sociétaires.
Aujourd’hui
Citiz est devenu national, avec un parc de 3000 voitures, sur 200 communes.
Organisé en 15 sociétés avec 200 salariés, la SCIC Citiz réalise 5M€ de chiffre d’affaire annuel.
En région Auvergne-Rhône-Alpes, pour la plateforme Alpes-Loire, Citiz c’est :
– 550 voitures
– 80 communes
– 28 salariés
– 1 société (Alpes Loire)
Et dans sa démarche d’inclusion, Citiz embauche 6 personnes en situation de handicap et 1 personne qui était éloignée de l’emploi.
Innovales et Citiz
Les deux structures ont un ADN commun : nous sommes portés par les valeurs d’inclusion sociale, de transition écologique, de coopération.
La volonté de développer l’auto partage dans le pays Rochois nous a conduit à créer une relation de partenaire.
Dans ce cadre, un salarié originaire d’ici, mais embauché à Grenoble souhaitait revenir en Haute Savoie. Nous avons donc créer un poste sur place et mise à disposition du lieu pour ce collaborateur. Il occupe régulièrement un bureau partagé dans les locaux d’Innovales.
Et après ?
Nous allons développer l’autopartage sur la région Auvergne pour étoffer l’offre sur certains territoires (seulement 9 voitures au Puy-en-Velay, par exemple)
Notre objectif est de passer l’ensemble du parc en véhicule électrique d’ici 2035.
Et d’accompagner le développement urbain, c’est à dire intégrer des points de service et des voitures des les nouveaux quartiers quand sort un projet de promotion
immobilière (les promoteurs ont le droit de réduire de 15% les places de parking).
Enfin, plus en interne, anticiper le changement de direction quand je passerai à la retraite d’ici quelques années. Transmettre et passer le flambeau à la nouvelle génération.
Le mot de la fin
Venant de l’économie classique (pendant 20 ans), il n’y a rien d’équivalent avec l’ESS. C’est un réseau unique pour lequel je suis fier et heureux de travailler. C’est riche de rencontres et de valeurs avec des enjeux et des envies communs.
Travailler dans l’ESS restera les plus belles années de ma vie professionnelle, c’est sûr !